L'École Centrale Marseille, dont la première promotion a été diplômée en décembre 2006, est l'aboutissement d'un processus pensé depuis plusieurs années afin de former à Marseille une grande École d'ingénieurs, à la hauteur des ambitions de la deuxième ville de France. Elle porte l'héritage de plus d'un siècle de formations d'ingénieurs dans la cité phocéenne, illustré par la figure ci-dessous. Depuis la création de l'École d'Ingénieurs de Marseille en 1891 jusqu'à la création de l'EGIM en 2003, devenue maintenant l'ECM, ces Écoles n'ont eu de cesse de s'adapter à leur temps et, notamment, de se regrouper.
L'École Centrale Marseille se trouve ainsi dotée d'une double excellence : celle, d'une part, de nombreuses capacités de recherche, précédemment associées aux trois anciennes ENSI, avec de très importants laboratoires qui lui sont désormais rattachés, et celle, d'autre part, des liens privilégiés avec les entreprises, longtemps entretenus par les Écoles gérées par la Chambre de Commerce de Marseille.
L' AI ECM (Association des Ingénieurs de l'Ecole Centrale Marseille) est une association "loi 1901" regroupant les diplômés de l'Ecole Centrale Marseille et de ses écoles fondatrices : l'EEIM, l'EIM, l'ENSPM, l'ENSSPICAM, l'EREM, l'ESCM, l'ESIM, l'ESIPSOI, l'ESM2. Elle a été créée officiellement le 26 août 2006 (date de publication au Journal Officiel, article 174) et sa première Assemblée générale constitutive s'est tenue le 2 décembre 2006 à Marseille, sur le site de la nouvelle Ecole Centrale où elle a son siège.
Centrale Marseille Alumni regroupe aujourd'hui plus de 15 000 ingénieurs diplômés (elle est également ouverte à tous les diplômés de l'Ecole, Masters et Docteurs) exerçant tant en France qu'à l'étranger. Elle est membre des Ingénieurs et Scientifiques de France (IESF), participe à la Confédération des Associations Centraliennes et Supélec (CACS) ainsi qu'à d'autres instances représentatives de ses membres comme l'UNAFIC ou l'Institut G9+.