• La prise de conscience du phénomène de réchauffement climatique, de ses causes, de ses conséquences,
• l’identification des actions favorables à sa maitrise et leur efficacité, des actions défavorables et de leur degré de nocivité,
• et toutes ses implications politiques, économiques, sociétales,

nécessitent au préalable une évaluation objective au crible de l’analyse scientifique.

Dans son exposé introductif, V. Masson-Delmotte présente l’état de l’art sur le sujet, en mettant en perspective les évolutions récentes du climat en regard des évolutions passées et des différents scénarios de projection vers l’avenir.

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L’introduction du débat par V. Masson-Delmotte s’adresse au phénomène dans sa globalité planétaire, et les conséquences qui en découlent sont évaluées à cette échelle.

Néanmoins, il y a une certaine variabilité locale des conséquences du réchauffement, et si les solutions au problème d’ensemble nécessitent une réponse à l’échelle de la planète, des déclinaisons locales peuvent être nécessaires, en particulier dans les stratégies d’adaptation.

Afin d’illustrer le caractère régional des conséquences climatiques, O. Rivière présente un état des lieux des conséquences déjà observables au niveau du sud-ouest de la France et des évolutions probables auxquelles il faut s’attendre dans les décennies à venir.

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A l’époque de la mondialisation de l’économie, un phénomène d’ampleur planétaire a obligatoirement des conséquences économiques et politiques, voire géostratégiques, majeures.

Pour introduire le débat sur ce vaste sujet, P. Da Costa apporte quelques éléments :

• sur le rapport Stern, premier rapport financé par un gouvernement (anglais) sur le réchauffement climatique mené par un économiste,
• sur le Plan Energie-Climat 2020, à l'échelle de l'Europe, de la France et de ses régions,
• sur l’antagonisme économie-lutte contre le réchauffement dans une période de crise où l’économie est prédominante,
• sur les accords postérieurs à celui de Kyoto et leurs échecs successifs,
• sur les différences d’appréciation nationales de l’urgence, illustrées par l’influence de la diversité des réponses liée à la répartition géographique des ressources fossiles

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La dernière partie du débat quitte le domaine du scientifique et de l’économiste pour aborder ceux du décideur et du technicien (au sens large), sans oublier le citoyen, chacun engagé dans les actions concrètes en réponse au défit climatique suivant deux axes bien distincts :

•  maitrise de l’évolution du climat (limitation des émissions, solutions techniques innovantes, etc…)
• adaptation (atténuation des conséquences à tous les niveaux : économique, politique, vie quotidienne,….)

Dans un monde aux ressources limitées, il est capital d’adopter les solutions les plus efficaces, et pour cela les acteurs ont besoin d’outils d’évaluation fiables. Laurent Castaignède évoque l’un des plus connus : le bilan carbone®.

La subtilité, voire la subjectivité, des solutions proposées au problème du réchauffement, sont illustrées au travers de quelques applications (bâtiments, véhicules automobiles).

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A l'issue de la présente Conférence Climat un dossier de presse a été constitué, dans lequel ont été repris les éléments des exposés précédents ainsi que les points saillants des débats qui ont prolongé ces exposés. Le texte intégral de ce communiqué de presse est consultable à cette adresse.